Sur la toile peinte il y a cinq siècles, un seigneur et un chevalier jouent aux échecs, observés depuis le fond par une femme en noir. Détail curieux: le peintre a exécuté ce tableau deux ans après la mort mystérieuse d'un des joueurs et tracé l'inscription «Qui a pris le cavalier»?, également traduisible par: «Qui a tué le cavalier»? Tout cela n'éveillerait que des passions de collectionneurs si des morts violentes ne semblaient continuer la partie en suspens sur la toile. Et c'est ainsi que l'histoire, la peinture, la logique mathématique viennent multiplier les dimensions d'une intrigue elle-même aussi vertigineuse que le jeu d'échecs... Une œuvre d'une originalité étonnante, traduite dans de nombreux pays et couronnée en France par le Grand Prix de la littérature policière de 1993.