Où l'on s'égare dans le dédale des cités, villas et impasses entourant l'îlot de «La Campagne à Paris». Où l'on observe la disposition en étoile des rues de Normandie, de Bretagne, de Poitou... qui devaient converger en une majestueuse «place de France», voulue par Henri IV et jamais réalisée, le couteau de Ravaillac en ayant décidé autrement. Où l'on découvre les constructions Art nouveau d'Hector Guimard parsemant le quartier d'Auteuil: Castel Béranger, hôtel Mezzara, ensemble de la rue Agar... Où l'on remarque, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, les ultimes vestiges du grand marché aux chevaux de Paris. Où l'on s'imprègne du souvenir de George Sand, de Frédéric Chopin, d'Ary Scheffer et de Gustave Moreau, baignant le quartier de la Nouvelle Athènes. Où l'on admire, aux alentours du parc Monceau, les hôtels des Pereire, Rothschild, Camondo et Menier, grands banquiers et industriels du Second Empire. Paris s'offre volontiers à qui prend le temps d'y flâner. Il suffit bien souvent de s'aventurer dans une ruelle inconnue ou de pousser une porte pour faire des découvertes. Chemin faisant, un monument, le nom d'une rue, la forme d'une impasse ajoutent au plaisir de la promenade celui de se voir révéler l'histoire des lieux.