Saviez-vous qu'en russe, «pintade» se dit tsesarka, un mot qui a la même étymologie que «tsar» et «César? On n'en attendait pas moins des pintades moscovites, qui s’apprêtent à élire leur nouveau président en mars 2012! Elles s'appellent Macha, Natacha, Olga, ou encore Ksenia, leurs griffes sont affûtées, leur peau est mordorée même en plein hiver, et elles ont su transformer leurs talons de 12 cm en pic à glace sur les trottoirs verglacés. Leur seule devise? Il faut que ça brille. Et que ça saute! Les Moscovites sont pressées, pressées de rattraper des décennies de soviétisme, dans une ville devenue l'épicentre d'un nouveau monde. Celui des somptueuses créatures qui filent parfaire leur total look à Milan ou à Paris, histoire d'amadouer les physios des clubs branchés ou de trouver un mari. Mais aussi celui des femmes fortes, babouchkas, immigrées ou chefs d'entreprise, capables de s’imposer dans une société qui ne leur fait pas de cadeaux. Découvrez des tranches de vie savoureuses, passant d'un cours de strip-plastika, à une banya surchauffée où l'on se fait fouetter avec des branches de bouleau pour goûter au «BDSM» local (Bouleau Détente Sueur Massage), d'une messe pascale à la visite d'un élevage de sangsues réputées pour soulager les hémorroïdes. Une vie de Pintade à Moscou vous donnera toutes les clés pour savoir où acheter les meilleurs œufs de saumon et les malossols les plus croquants, dans quels restaurants savourer la «perestroïka culinaire», quels ateliers de mode, patinoires et rivières fréquentés, le cours des pots de vin et le dresscode des clubs les plus réputés tout comme les recettes des remèdes de babouchka, à commencer par la vodka qui, déclinée en grogs et en frictions, semble sauver autant de Russes qu’elle n’en tue.