» Vous savez, on peut meler l'histoire de la criminalite a celle de la peinture. Au debut, on peignait comme on tue, a main nue. L'art brut, on pourrait dire. L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le baton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis a peindre au couteau. Regardez le travail d'un jack l'eventreur. Et puis on a invente le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de definitif et radical. Et maintenant, a l'ere terroriste, on peint a la bombe, dans la ville, dans le metro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue».